J’ai peint cette ballerine dans un moment de repli, de pause intérieure. Elle est là, assise, rassemblée sur elle-même, entre fatigue et introspection. Ce qui m’intéressait, c’était cette grâce qui subsiste même dans l’immobilité, cette lumière douce qui enveloppe les formes.
Je voulais montrer le corps comme un refuge, un espace où l’émotion circule discrètement. Il y a dans cette posture une sorte de silence habité qui me touche beaucoup.